Dans notre cas, nous sommes montés juste avant ces pépins techniques et donc on a pu assister à la totale. Fiiouuuu! La bande avaient la pêche!


21h35, on réalise soudainement qu'on est en retard pour l’un des concerts les plus attendus des Trans, celui de Miss Platnum. La Roumaine exilée à Berlin était pétillante sur scène, sa
voix soul à la Motown nous prend aux trippes et son groupe de 8 musiciens et choristes était des plus efficace. Le concert méga rodé laissait place aussi aux airs traditionnels des Balkans pour le plus grand plaisir des milliers de festivaliers réunis dans l’immense hall 9. La Miss et ses choristes enchaînaient les chorégraphies aux pas moyen-orientaux, se déhanchant avec un plaisir évident.

Le spectacle s’est terminé par un ‘’cheers’’ de vodka sur scène alors que la foule lui levait son verre. Ré-jouissant! On n’a malheureusement jamais entendu ‘’Give me the Food’’, qu’on a attendu en vain jusqu’au rappel. Mauvais pacing à mon avis… Elle aurait dû se la garder pour dessert ;)
Puis nous nous sommes pointés le museau au show des White Rabbits de Brooklyn, qui n’a pas eu l’impact prévu. Les deux batteries plutôt efficaces apportaient peu au jeu sobre et conventionnel du groupe. Ce n’est pas la révélation que j’attendais.
Plus tôt, en début de soirée, nous sommes allés voir Sammy Decoster dans la salle de La Cité, au centre-ville de Rennes. Le Parisien, souvent comparé à un croisement entre Elvis et Johnny Cash, a donné une performance très sentie devant un public attentif.
Regardez cet extrait:
Pour ma part, j’ai vraiment accroché sur cet auteur chantant principalement en français et dont les influences sont certainement rattachées à l’Américana. Il a fait planer le public majoritairement là pour voir à l’œuvre, deux heures plus tôt, l’Américain Bon Iver, que j’ai manqué pour cause d’un besoin absolu d’un power nap d’une heure. Parce que c’est ça les Trans, des concerts à n’en plus finir et très peu de temps pour dormir!
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