Bon, maintenant que mon horloge interne est en phase avec l’heure de Montréal, voici le déroulement de ma dernière soirée aux Trans.
D’abord l’accès au site a été beaucoup plus facile que la veille, et ce même si la billetterie des Trans affichait COMPLET! Ben oui!! 16 000 billets vendus pour cette dernière nuit de Trans, contre 12 000 pour la veille, et quelques 6 000 - 7 000 pour le jeudi soir. C’est la première fois que le festival attire tant de gens. Certaines personnes croient que l’annulation de la soirée tecknival, qui attire habituellement quelques milliers de jeunes trippeux de soundsystem, a joué en la faveur des Trans. Les ravers se seraient alors ralliés au festival... Il y avait aussi un régiment de jeunes de moins de 20 ans sur le site, preuve que le festival a su renouveller son public grâce à la réputation de ''trendsetter'' qu'il s’est forgé au fil des ans.
Alors! Pour en revenir à nos moutons, ou plutôt nos lapins, ma soirée a débuté avec The Residents. Leur nouveau spectacle conceptuel peuplé de lapins glamours était assez trippant avec son terrier géant et l'histoire abracadabrante d'un vieillard qui s'habille en lapin et qui est à recherche de son frère perdu... Et oui, bienvenue dans l'univers surréaliste des Residents! Musicalement, je crois que c'était trop patraque pour la jeunesse rennaise... La salle était étonnamment peu remplie, c’est à croire que les jeunes gens n’apprécient pas trop les expérimentations sur les lapins… Mais bien franchement, même moi qui suis plutôt fan du groupe avant-gardiste, plus particulièrement de l’époque The King & Eye jusqu’à Icky Flix, j'en avais assez entendu après 45 minutes. Tout cela devenait trop redondant. Mais j'ai quand même apprécié voir ces vieux fous une fois de plus sur scène.
Ensuite, on s’est dirigé vers le hall 9 où les headbangers se lâchait loussent sur Metal on Metal. Métal seulement de coeur, les Lituaniens mixaient avec entrain leur électro-rock appuyé par une basse bien grasse. Dans la lignée Datarock, MSTRKRFT, Klaxons et autres émules du genre, on déplore leur manque d’originalité, mais la livraison a été assez efficace pour que je n'y attarde et rate une bonne partie du concert de l’Anglaise Ebony Bones.
Damn! J'm'en veux encore d'avoir manqué plus de la moitié du concert... Lorsque je suis arrivée, Ebony envoyait son cocktail explosif de ska, de hip hop, de post-punk et d'afro beat à la gueule des festivaliers qui en redemandaient! Elle a une pêche d’enfer cette fille! Même énergie bestiale que Santogold, d’ailleurs je paierais cher pour voir ce doublé sur scène…. Rythmes tribaux, voix soul, groupe festif et coloré, voilà un de mes GROS coups de cœur du festival.
Voyez son clip pour ''Don't fart on my heart'':
Nous sommes ensuite allés voir les Texans de The Black Angels. Dans la même veine que le Brian Jonestown Massacre, ils nous ont injecté une bonne dose de stoner supra-doppy. On a plané pendant un bon moment sur leur rock-bluesy bien psychédélique, même si on se faisait constamment ramener à la réalité par des percussions offbeat.
On est ensuite allés au point de ravitaillement des médias où performaient le combo Paris-Rennes Popopopos! Âgés d’à peine vingt ans, la bande a réussi à attirer autour d’eux une horde de journalistes bien pompettes qui dansaient et chantait avec eux sans vergogne. Même Jean-Louis Brossard, le programmateur des Trans, était premier devant! Cette formation dont les influences sont repérables à mille lieux (Bloc Party, The Strokes, etc) a offerte une courte prestation endiablée et nous a mis en tête leur tube Dance Tonigh pour le reste de la soirée!
Puis c’était au tour de Professor Murder originaire de la grosse pomme de retenir notre attention… du moins de façon passagère… Leur mélange de dancehall et de claviers post punk ne lève pas. On est donc passé au suivant :
The Count and Sinden Soundsystem nous a maintenu sur la piste de danse avec leur électro booty aux basses rebondissantes. Malgré la tendance des deux Anglais à donner dans le hip-hop-dance à tendance commerciale, on a passé un excellent moment. Ainsi la table était mise pour Diplo qui a bien évidemment fait lever la foule avec ses mix de succès des 20 dernières années.
Nous nous sommes enfin éclipsés de la fête vers 3h30 du mat' en espérant éviter le chaos du retour, expérimenté la veille dans les navettes bondées à craquer de festivaliers. Pas de souci encore une fois pour cette fin de festival qui se poursuivaient pour les plus braves jusqu'à midi!
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